Ce site se situe sur le littoral sud-méditerranéen. Il a un attrait aux multiples dimensions : naturelle, archéologique, historique et, d’une certaine façon, symbolique des différentes conquêtes que connut le pays (Fig.1). Tipasa représente un concentré d’époques successives dans l’histoire de l’Algérie. Aujourd’hui, Tipasa site classé au patrimoine mondial par l’UNESCO sur une liste recensant 878 biens, est un des lieux les plus visités du nord de l’Algérie.
Le parc archéologique actuel s’étend à peu près sur 40 hectares distribués en quatre ensembles : 14 ha pour la colline de Sainte Salsa ; 16 ha pour le Parc Trémaux – la partie du site la plus visitée –, et 10 ha se répartissant entre l’huilerie en face de Sainte Salsa et, sur le promontoire opposé, le Mausolée de l’évêque Alexandre et la nécropole de Matarès (Fig.2) : une ville romaine, deux nécropoles chrétiennes et, en sortant de Tipasa vers Cherchell, un cimetière punique. Ce que l’on peut visiter est à peu près la moitié de la Tipasa antique, l’autre moitié étant enfouie sous la ville moderne. On considère que 30% seulement des vestiges sont dégagés (Fig.3).
De l'Antiquité à la conquête française :
Ce site littoral antique a offert des traces du Néolithique, contemporaines des gravures rupestres du Tassili, ce qui indique une occupation vers 6500 av. J-C., près du phare actuel de la ville. Entre le VIeet le IIes. av. J.-C., Tipasa est une ville punique sous l’autorité de Carthage et fait partie du réseau de comptoirs que Carthage, en pleine expansion, crée tout au long de la côte pour permettre aux navires de s’arrêter tous les 30 ou 40 kilomètres. Tipasa est une cité autonome quand, au cours du IInd siècle, Rome joue des conflits entre tribus et royaumes berbères, entrés dans son alliance et son amitié, pour pénétrer le Maghreb où elle s’installe après la destruction de Carthage et la défaite de Jugurtha dans la guerre de Numidie. Cette défaite acte, après la trahison du roi Bocchus, l’extension du royaume indépendant de Maurétanie, qui gagne encore, jusqu’à l’oued el-Kebir, après avoir attaqué Juba Iervaincu par César. Ce vaste royaume est en déshérence dans les années 30, durant un « interrègne » qui prend fin en 25 avant notre ère quand Juba II (Fig.4), prince berbère romanisé est installé par Auguste comme roi « ami du peuple romain ». À la mort de son fils et successeur Ptolémée, assassiné sous Caligula en 39/40, c’est la fin de toute entité autonome en Afrique du Nord, le royaume étant alors annexé en 41 et partagé. Entrée en 42 dans la province de Maurétanie césarienne, promue colonie latine par Claude en 46, construite sur un plan orthogonal, la ville, dotée de tous les bâtiments publics d’une ville romaine – forum, temples, basilique, ornée de la belle mosaïque « aux captifs » (Fig.5 et Fig.6), thermes – s’étend à l’est et à l’ouest. Elle devient colonie vers la mi- IInd siècle, Colonia Aelia Tipasensis et bénéficie du droit romain, époque où se construit la vaste enceinte qui englobe 60 ha en 146-147, quand se développe aussi la « villa des fresques » (Fig.7), l’une des domus mises au jour. La ville est au cœur d’un riche terroir où la viticulture est attestée, peuplé de nombreuses fermes et villae aux mains de familles de notables dont plusieurs noms sont connus, tandis qu’à l’Est la riche villa d’El Kouali semble gérer l’exploitation des gigantesques carrières dès le Ier siècle ou, plus loin, celle de Chele active jusque dans l’Antiquité tardive.
Les traces sont nombreuses de ses activités portuaires, commerciales et industrielles, notamment des salaisons et sauces de poissons implantées en ville (Fig.8). Après le mouillage, fréquenté dès l’époque punique, le port des deux îlots est actif dès le IIIe siècle avant notre ère et, d’après les amphores retrouvées, intègre la zone dans les échanges avec l’Italie dès avant l’annexion par Rome.
La vitalité de la ville est réelle au IIIe siècle quand l’intérieur de l’enceinte semble davantage occupé, que vers 250 est construit l’amphithéâtre et qu’une épitaphe chrétienne signe l’introduction du christianisme. Elle se poursuit au IVe s., la grande basilique chrétienne et la chapelle de Sainte Salsa sont alors édifiées avec les matériaux de remploi des basiliques païennes antérieures, en pleine période de lutte entre chrétiens, orthodoxes et donatistes, qui dura près de trois siècles. En 372, Firmius, berbère révolté contre Rome, en s’appuyant sur de nombreux alliés dont les donatistes, assiège Tipasa sans succès, la ville étant défendue par ses remparts et ses habitants chrétiens orthodoxes. En 418, Saint Augustin prêchant contre le donatisme visite Cherchell et, probablement, Tipasa.
C’est en 429-430 que Tipasa passe sous la domination des Vandales venus de l’Ouest de l’Europe, les remparts étant démantelés entre 430 et 455. En 484, le roi Hunéric impose la doctrine arienne (qui nie la divinité du Christ) : la partie de la population qui la rejette émigre en Espagne. Parmi les chrétiens orthodoxes qui restent, certains célèbrent la messe dans une maison. Lorsqu’il en est informé, le roi leur fait couper la langue et la main droite devant les habitants de la province réunis au forum. Les mutilés se remirent à parler le troisième jour selon la légende – « le miracle des langues coupées » – qui fit le tour de la chrétienté, devenant l’un des récits les plus racontés de l’histoire de l’Église. Énée, chrétien, philosophe et professeur, formé en Égypte, affirme les avoir vus dans sa ville de Gaza :
« J’ai vu moi-même ces hommes, je les ai entendus parler, j’ai voulu me rendre compte moi-même de cet étrange phénomène. Leur ayant fait ouvrir la bouche, j’ai constaté avec stupeur que leur langue avait été arrachée jusqu’à la racine, et je demeurai encore plus étonné de les voir survivre à ce supplice que de les entendre parler »1.
Au Ve siècle Tipasa aurait pu comprendre une population évaluée de 15000 à 20.000 habitants, d’après une inscription funéraire trouvée sur la mosaïque d’Alexandre, évêque de Tipasa : « Innumerae plebs tipasiensis » (le peuple innombrable de Tipasa).
En 534, Tipasa est prise par les Byzantins ; le culte chrétien orthodoxe a été rétabli après 523 et une partie de la population serait revenue d’Espagne.
La conquête arabe intervient vers 650 et, du VIIIe au XIe s., Tipasa est une ville délaissée, si l’on en croit son nom de Tefasced, la ruinée, traduction que certains contestent. La Tipasa antique fut définitivement ruinée par les Fatimides en 975.
Au XVIe siècle, des Maures chassés d’Espagne arrivent à Tipasa. Pendant le domination ottomane, Tipasa sert de carrière.
La colonisation française :
Au début, Tipasa continue à servir de carrière. La région est le théâtre de violences nombreuses dues aux résistances des tribus à l’envahisseur français qui apportèrent leur aide à l’émir Abdelkader (1808-1883). Le Maréchal Bugeaud (1784-1849) lança ses troupes : la région de Tipasa et de Cherchell fut l’objet de dévastations méthodiques dont Saint Arnaud rend compte dans sa correspondance. Les troupes françaises rentrent à Cherchell le 14 mars 1840.
En octobre 1843, Bugeaud, au retour d’une expédition contre les Beni Menasser, bivouaque au milieu des ruines, avec Mgr. Dupuch (1800-1856), premier évêque d’Alger. Celui-ci lit aux militaires des extraits d’écrivains latins ayant parlé de la région et, notamment, le récit des langues coupées.
Vers 1847, le Génie militaire utilise des pierres des gradins du théâtre antique pour bâtir dans l’urgence l’hôpital de Marengo (épidémies de paludisme et de choléra).
C’est dans ce contexte que se fit la colonisation de Tipasa. La création de nouveaux villages est clairement envisagée comme régulatrice pour le régime colonial qui s’appuie sur l’opposition plaines / montagnes :
« Ce sera le commencement d’un réseau de colonisation destiné à enserrer les tribus de la montagne, tribus toujours disposées comme par le passé à porter le meurtre et le pillage chez leurs voisins des villes de la plaine »2.
En 1854, une première concession de 2672 ha pour bâtir un village moderne est accordée. Elle est rachetée, quelques années plus tard, par la famille Trémaux. Le tiers des terres concédées était occupé par des familles algériennes qui furent déplacées.
En 1857, l’église de l’Agha à Alger est bâtie par l’architecte Fromageau avec des pierres provenant de la grande basilique chrétienne de Tipasa. En 1867, le phare est construit sans fouilles préalables. Le village même ne se développe guère.
En 1876, Mgr. Lavigerie vint fouiller à Cherchell pour trouver de nouveaux témoignages sur le christianisme africain.
C’est le 27 mars 1886 que fut constituée la commune de Tipasa avec 1.269 autochtones, 230 Français et 156 étrangers autour des activités agricoles, de la pêche et de la viticulture après la crise du phylloxera en France.
Ce sont les recherches archéologiques qui ont rendu à Tipasa sa visibilité. La propriété Angelvy-Trémaux avait regroupé, à titre privé, dans les jardins de la villa, sarcophages, colonnes, chapiteaux, stèles (Fig.9). Certains objets archéologiques sont allés au Musée National des Antiquités d’Alger, d’autres au Musée du Louvre à Paris. En 1954, le Musée de Tipasa fut inauguré, sous l’impulsion de Jean Baradez, directeur des fouilles du site.
C’est dans la dernière partie du XIXe s. que Stéphane Gsell concentra ses recherches sur ce site. À partir de 1913, les fouilles furent plus suivies et la création du parc archéologique date de 1949.
Une querelle orthographique oppose deux transcriptions du nom : avec un “s“ ou avec un “z“, querelle ancienne, déjà du temps de la colonisation. On peut penser que l’existence de la lettre “z“ dans l’alphabet arabe explique que cette orthographe soit souvent privilégiée aujourd’hui.
Durant les premières années de l’indépendance, on a assisté au rejet ou, au moins, à une attitude de retrait par rapport au passé romain de l’Algérie sur lequel la colonisation française s’était appuyée3. Toutefois, en 1976, les éditions algériennes de la SNED rééditent le travail de Stéphane Gsell (1864-1932), Inscriptions latines de l’Algérie, la Direction des Beaux-Arts, monuments et sites précisant que le but est de « donner aux jeunes historiens de l’Antiquité algérienne la possibilité d’accès à une des sources les plus précieuses de la documentation archéologique en Algérie ». Et les recherches sous-marines des années 2010/2020 ont permis d’avancer sur la connaissance des infrastructures portuaires de Tipasa.
Tipasa, enjeu symbolique ?
Au printemps 1895, Louis Bertrand4 découvre Tipasa avec son ami Stéphane Gsell. Il confirme sa conviction d’une Afrique latine et chrétienne que la colonisation française peut / doit faire renaître. Il voit dans l’Algérie « une province perdue de la latinité ». Il écrit, le premier, des pages lyriques sur Tipasa que le jeune Camus a lues. De façon générale les villes de l’Antiquité latine sont pour lui des socles à ses propositions de retour à la civilisation occidentale de la Méditerranée en Algérie. L’écrivain emmenait ses élèves en plein air dans les champs et célébrait la splendeur de Tipasa.
Gabriel Audisio, autre métropolitain admiratif de l’Algérie, prend le contrepied absolu de la position de Louis Bertrand en affirmant que Rome n’a rien de méditerranéen :
« Je veux montrer que le génie méditerranéen se refuse à être réduit au génie latin et son humanisme aux humanités. [...] À cette latinité racornie, j’oppose tout ce qui fait la civilisation méditerranéenne : la Grèce, l’Égypte, Juda, Carthage, le Christ, l’Islam. Et pour tout dire, la vraie latinité elle-même »5.
On voit que le jeune Camus emprunte aux deux aînés : il souscrit à son émerveillement mais non à ses thèses et n’adopte pas non plus la Méditerranée multiculturelle d’Audisio. Camus compose un essai lyrique, Noces, en 1939, sur la beauté du monde, de son monde méditerranéen, sur la nudité de son histoire personnelle et le défi qu’il se lance d’entrer par la grande porte de la culture, la culture occidentale gréco-latine, dans ce monde des Lettres auquel son origine modeste ne le destinait pas. Ce n’est pas à une communion dans la latinité chrétienne retrouvée à laquelle convie le jeune Camus mais à une communion païenne à partir de laquelle il se définit. S’immergeant à Tipasa, haut lieu de ruines antiques (Fig.10), il contourne la mythologie tout en se l’appropriant, convoquant successivement Dionysos, Déméter et Éleusis et s’incluant dans ce « peuple neuf » chanté par Louis Bertrand.
Après la mort de Camus, ses amis érigeront une stèle où est inscrite une phrase de cet essai de jeunesse : « Je comprends ici ce qu’on appelle gloire : le droit d’aimer sans mesure » (Fig.11), reprise de la phrase de Saint Augustin : « modus est sine modo amare », « La mesure d’aimer est d’aimer sans mesure ».
Si la seconde moitié du XXe s. a vu une augmentation constante des visites touristiques de ce site, sous l’influence de Camus mais aussi de peintres comme Étienne Dinet (1861-1929), Albert Marquet (1875-1947), Maxime Noiré (1861-1927) (Fig.12) qui l’ont prise comme sujet, l’intérêt qu’on lui porte a été fortement médiatisé dès lors que les visiteurs étaient politiques. Ainsi en décembre 2007, lors de sa visite officielle, Nicolas Sarkozy s’est rendu, en visite dite « privée », à Tipasa accompagné de 150 journalistes et de personnalités du monde politique et de celui de la culture comme Henri Guaino, Bernard Kouchner, Rachida Dati, Rama Yade et Fadela Amara ; mais aussi Costa Gravas, Didier Berbelivien et Alexandre Arcady, qui a lu un extrait de Noces devant la stèle dédiée à Camus. Nicolas Sarkozy déclarait : « C’est un lien entre les deux rives de la Méditerranée. Il y a Camus qui nous tient des deux côtés ». Des jeunes de Tipasa racontaient avec humour qu’ils avaient cherché à lui offrir un sarko-phage mais qu’ils n’en avaient pas trouvé à sa taille !
Lieu de passage de peuples et de cultures diverses, Tipasa se hisse au-dessus des appropriations. Sabah Ferdi, plusieurs années conservatrice du musée de Tipasa, déclarait :
« Ne demeurons pas insensibles aux leçons du passé. Toutes ces ruines, aux formes multiples, ne sont-elles pas le symbole de l’humanité ? Chaque homme est cette pierre vivante, façonnée par une culture appelée à construire le monde d’aujourd’hui – rêvé par chacun – plus juste et fraternel ».
La leçon de Tipasa c’est, pour les archéologues, un témoignage de l’Afrique méditerranéenne, ont écrit Serge Lancel et Mounir Bouchenaki :
« Ruines romantiques, blotties sous les pins et les oliviers, ou dressées vers le ciel sur les falaises, les vestiges antiques de Tipasa racontent avec une persuasive douceur le mûrissement réussi d’une civilisation issue d’influences diverses, sur ces rives fortunées de l’Afrique méditerranéenne ».
Et, introduisant leur Balade à Tipasa, l’un des guides les plus récents sur ce site, Nathalie Lemoine-Bouchard et Catherine Paoli écrivent : « là se rencontrent, dans un fragile équilibre, l’Histoire et la Nature, le passé qui affleure du sol, la poésie d’un lieu baigné d’une lumière unique qui a séduit tant d’artistes. »
1 Enée de Gaza, né vers 450, mort en 521 ou 534, Nathalie Lemoine-Bouchard et Catherine Paoli, Balade à Tipasa, Blida, éditions du Tell, 2008, p. 156.
2 Procès-Verbal avril 1872, Archives du Gouvernement Général de l’Algérie, L 23, 7.
3 Cf. M. Benabou, La Résistance africaine à la romanisation, Paris, Maspero, 1976, rééd. 2005.
4 Né en Moselle en mars 1866, il réside en Algérie comme professeur de rhétorique au Lycée Bugeaud d’Alger, de 1891 à 1900. Ses livres, oubliés aujourd’hui, étaient très lus. Il donne Tipasa comme décor à son œuvre La Cina. Cf.Les Villes d’or (1921), Les Nuits d’Alger (Flammarion, 1925), Sur les routes du Sud (1931). Cité par Franck Laurent, Le Voyage en Algérie. Anthologie de voyageurs français dans l’Algérie coloniale –1830-1930, Robert Laffont, « Bouquins », 2008.
5 Gabriel Audisio, 1936, cité par F. Laurent, op. cit., p. 808.
Bibliographie :
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Mounir Bouchenaki, « À propos du port antique de Tipasa », Revue d’Histoire et de Civilisation du Maghreb, 8, 1970 et Tipasa, site du patrimoine mondial, Alger, Enag Editions, 1988, 106 p.
Stéphane Gsell, Recherches archéologiques en Algérie, Paris, 1893 et Promenades archéologiques aux environs d’Alger, Paris, 1926.
Jean Baradez, Tipasa, ville antique de Maurétanie, Alger, Presses de l’imprimerie officielle, Gouvernement Général de l’Algérie, avril 1952.
Virginie BRIDOUX, Les Royaumes d’Afrique du Nord. Émergence, consolidation et insertion dans les aires d’influences méditerranéennes (201-33 av. J.-C.), Rome, Publications de l’EFR, 2020. 10.4000/books.efr.31955
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Sabah Ferdi (coord.), L’Affirmation de l’identité dans l’Algérie antique et médiévale. Combats& Résistances, Centre national de recherche en archéologie, Alger, imprimerie Mauguin, Blida, 2014.
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Charles-André Julien, Histoire de l’Afrique du Nord. Tunisie, Algérie, Maroc. De la conquête arabe à 1830, Tome 2, 2e éd. revue et mise à jour, Alger, SNED, 1976
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Serge Lancel et Mounir Bouchenaki, Tipasa de Maurétanie, Alger, édité par l’Agence Nationale d’Archéologie et de Protection des Sites et Monuments Historiques, 1990
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